En outre, au sous-sol à l’arrière, une salle pour des événements a pu être créée. Enfin, le parking a été revu avec des toitures verdurisées.
Les différents espaces ont été aménagés par les équipes internes de la Banque et décorés avec chaleur et passion, grâce au sens du détail de Madame Marie-Alix Delen et de sa fille Anne-Sophie.
À travers les différentes pièces plongées dans un univers délicat se tisse un fil rouge constitué par les luminaires. Ceux-ci sont tous particuliers et choisis pour sublimer leur environnement. Dans l'ancien bureau du nonce, devenu salle de réunion, c’est même une réalisation in situ de l’Anversois Jan Pauwels qui éclaire l’espace. Le design est en effet omniprésent. Qu’il soit belge, danois ou encore suédois, il entre en dialogue avec une architecture centenaire.
La Banque s’agrandit
Afin de répondre au développement de ses activités, la Banque a acquis en 2017 l’immeuble classé voisin de type art nouveau (numéros 68-70), ancien Institut pour le traitement des yeux du docteur H. Coppez.
Bâtiment érigé en 1912 par l’architecte Jean-Baptiste Dewin (1873-1948), figure de proue d’un art nouveau géométrique, dénué de toute distraction décorative, il est porteur d’influences du Japon et de la Sécession Viennoise.
Cet architecte était spécialisé dans la construction d’hôtels de maître, de bâtiments publics (dont la Maison Communale de Forest) et de cliniques (dont l’Institut chirurgical Berkendael, place Brugmann). Ses œuvres rassemblent et synthétisent les caractéristiques de l’art nouveau et les prémices de l’art déco.
Ce bâtiment conserve son affectation médicale jusque dans les années 1960 avant d’être réaménagé comme immeuble de bureaux, notamment pour une mutuelle. Au fil du temps, il s'est quelque peu éloigné de son passé patrimonial.
Composé par un double corps de trois niveaux sur hautes caves et trois travées inégales sous toiture mansardée, il s’offre au regard par une façade en brique blanche sur soubassement de pierre bleue. L’ensemble d’une élégance simple est parsemé de mosaïques, ferronneries, allèges florales géométriques. D’allure sobre, ce bâtiment se découvre petit à petit et dévoile un véritable bestiaire, composé d’abeilles, d’oiseaux, de grenouilles, etc.
Après son acquisition par la Banque, les équipes internes se sont attelées à redonner le lustre d’antan à ce bâtiment. Cette restauration s’est effectuée en étroite collaboration avec la Commission royale des monuments et sites. Les vitraux, conservés en cave, ont été réintroduits dans de nouvelles menuiseries à l’ancienne. Le rez-de-chaussée et le premier étage ont été revalorisés et endossent une fonction représentative : locaux d’accueil, de réception et sanitaires. Les mosaïques intérieures et extérieures ont été restaurées, ainsi que les marbres ayant subits des dégâts. Côté rue, le jardinet a été rénové pour résoudre des problèmes d’infiltration d’eau dans les sous-sols. Enfin, les bâtiments arrière, érigés en 1920, ont été rafraîchis et le parking a été entièrement repensé sur base des nouvelles normes en vigueur, telles que la réinfiltration d’eau de pluie dans le sol.
Des techniques modernes ont été installées dans le bâtiment, notamment un accès pour les personnes moins valides. Son isolation a été améliorée et il a été mis aux normes incendie.
Enfin, nos deux bâtiments ont été reliés par un passage situé au premier étage.
Nous pourrons prochainement faire découvrir ce bâtiment rénové aux clients lors de visites ou d’événements.
Ces écrins harmonieux, répondant aux adaptations technologiques et à une fonctionnalité contemporaine, alliant hôtel de maître du XXe siècle et extension actuelle dans un esprit minimaliste, ont repris vie. Ils sont quotidiennement les témoins silencieux des allers et venues des clients et du personnel.