Les marchés financiers
Comme d’habitude, les marchés financiers oscillent en fonction des sentiments des investisseurs : fear (peur) ou greed (appât du gain) :
- Fear : peur des désordres politiques, peur d’une récession après un si long cycle positif, peur du niveau de valorisation des actions ;
- Greed : face à une rémunération nulle ou négative des liquidités et des obligations, les actions constituent un des rares actifs avec une perspective de rémunération positive et potentiellement croissante, mais aussi plus risquée.
La résilience de l’économie mondiale, soutenue par la consommation, une robuste progression des résultats des entreprises depuis 2018 et des taux d’intérêt au plancher sont un soutien solide et durable pour les actions. Ce sont ces trois éléments qui ont fait rebondir les marchés en 2019, chaque fois qu’ils ont connu un mouvement de baisse. Ils sont actuellement proches de leur sommet de l’année : +25,30 % aux États-Unis (S&P 500 en dollars américains), +20,67 % en Europe (Stoxx 600 en euros), +27,17 % en Chine (Shanghai Shenzen CSI300 en yuans). Par contre, en 2019, les taux d’intérêt des obligations à 10 ans reculaient de +0,24 % à -0,36 % en Allemagne et de +2,68 % à +1,77 % aux États-Unis. De plus, les analystes s’attendent à une croissance bénéficiaire des actions autour de 9 % pour l’année 2020 en Europe et aux États-Unis. Même si ces prévisions s’avéraient trop optimistes, les actions restent clairement plus avantageuses que les obligations.